La municipalité a fait établir un bilan énergétique du patrimoine « bâti » communal et un diagnostic énergétique et technique du réseau d’éclairage public de la voirie communale.
932 foyers lumineux ont été passés à la loupe.
Eclairage des rues, des parcs et bâtiments communaux : 13% de l’énergie primaire consommée par la commune.
Ce diagnostic avait pour objectif :
- la diminution de la consommation d’énergie (523 000 KWh soit 47 070 kg équivalent CO²), de la pollution lumineuse,
- l’amélioration de la qualité de l’éclairage, de la sécurité des installations d’éclairage public et des voies,
- l’enfouissement des réseaux, autre aspect de l’amélioration du réseau d’électricité.
A partir des résultats de cette étude, un programme de travaux est lancé.
- Les premières voiries concernées sont celles équipées de lampes de type « ballon fluorescent à vapeur de mercure » puisqu’une directive européenne interdit leur fabrication depuis 2015 car très énergivores, d’une faible durée de vie et peu performantes face aux nouvelles technologies. A noter que ce qui est vrai pour une collectivité publique l’est aussi pour l’éclairage des lotissements privés et copropriétés.
- Les nouvelles lampes installées sont principalement de type « iodures métalliques » car elles offrent l’avantage de fournir une lumière de meilleure qualité pour une consommation électrique réduite. En effet, la puissance de chaque lampe peut alors passer de 125 à 60 watts, et dans la majorité des cas, c’est le luminaire complet (lampe et son habitacle technique) qui sera remplacé pour un bilan encore meilleur. Chaque lampe coûte 800 € pièce.
Les LEDS : une technique d’avenir.
- consommation énergétique fortement réduite (41 à 70% d’économie)
- moins de pollution lumineuse (abaissement à 25 watts à partir de 23h sur certaines voies)
- entretien moins fréquent (durée de vie des lampes beaucoup plus longue).
44 mâts à leds équipent en partie la rue de la Mairie, le boulevard de la République et la rue du Mont Verdun. Les économies de demain sont les dépenses d’aujourd’hui.
A l’inverse, sur les voies très passantes, il n’est pas encore possible avec la technologie actuelle de faire des gains en consommation d’énergie significatifs. Ce sont les mâts dits « routiers ».
En 3 ans, un budget de 150 000 € a été consacré à l’éclairage public.